39e Forum addictions
Le jeudi 16 mai 2019
Précarité, migration, quelle réduction des risques ?
Plus un public est précarisé, plus une gestion des consommations à risque s’avère utile. Dans les situations de migration, les consommations sont souvent présentes, qu’elles soient liées à la gestion d’une perte ou à un traumatisme.
La gestion des personnes sous effet de psychotropes est considérée comme difficile. Pour ces usagers, la question de la réduction des risques se pose dans nombre d’institutions, par exemple au niveau de l’alcool ou du cannabis, mais aussi d’autres psychotropes. Même lorsque la consommation est interdite, comment gère-t-on sa réalité et les risques associés ? Il y a aussi un risque certain d’exclusion.
L’accès à un accompagnement des consommations est-il à la hauteur de la précarité ?
La prévention, la réduction des risques et la gestion des consommations se heurtent à des difficultés de littératie ou à des représentations qui font des consommations un tabou. De plus, le travail administratif et les procédures d’accès à un soutien plus spécifique aux addictions font obstacle, par exemple dans des structures jour.
Audios disponibles
CE QUE GÉRER SUPPOSE - Les ingrédients d’une consommation raisonnée
Professeur Marc-Henry Soulet
DES ENJEUX QUOTIDIENS AUX BESOINS pour les accueillir avec leurs consommations
Vanessa Vaucher, infirmière spécialiste clinique
Le C.A.R.E – Lieu de vie qui accueil des adultes en situation d’urgence sociale
TABLE RONDE
Comment faciliter la réduction des risques et l’accès aux soins dans le champ de la précarité et de la migration ?
Quels obstacles à surmonter pour que le champ des addictions puisse mieux accueillir les précaires ?