Précarité, migration, quelle réduction des risques ?
Jeudi matin 16 mai 2019
Haute école de travail social
Plus un public est précarisé, plus une gestion des consommations à risque s’avère utile. Dans les situations de migration, les consommations sont souvent présentes, qu’elles soient liées à la gestion d’une perte ou à un traumatisme. La gestion des personnes sous effet de psychotropes est considérée comme difficile. Pour ces usagers, la question de la réduction des risques se pose dans nombre d’institutions, par exemple au niveau de l’alcool ou du cannabis, mais aussi d’autres psychotropes. Même lorsque la consommation est interdite, comment gère-t-on sa réalité et les risques associés ? Il y a aussi un risque certain d’exclusion.
L’accès à un accompagnement des consommations est-il à la hauteur de la précarité ?
La prévention, la réduction des risques et la gestion des consommations se heurtent à des difficultés de littératie ou à des représentations qui font des consommations un tabou. De plus, le travail administratif et les procédures d’accès à un soutien plus spécifique aux addictions font obstacle, par exemple dans des structures de jour.
Conférences
CE QUE GÉRER SUPPOSE – Les ingrédients d’une consommation raisonnée
Professeur Marc-Henry Soulet – sociologue, Chaire de Travail Social et Politiques Sociales à l’Université de Fribourg
Présentations
DES ENJEUX QUOTIDIENS AUX BESOINS pour les accueillir avec leurs consommations
HUG, Direction des soins des HUG en collaboration avec le CAAP Arves
Vanessa Vaucher, infirmière spécialiste clinique
CAAP Arves, Service d’addictologie, HUG
Christel Ding infirmière
Comité d’organisation
Claudia Carnino Ilutovich ; Gaëlle Mercier ; Corinne Wahl ; Jean-François Briefer ; Richard Zalisz ; Serge Longère ; Christian Wilhelm
Partenaires